En tant qu’individus, nous voulons tous avoir le droit à notre vie privée et à la protection de nos informations personnelles, malheureusement le cybercrime n’est pas à la baisse. Éveillé à la problématique, le gouvernement du Canada a publié de nouvelles exigences en ce qui a trait à la protection des renseignements personnels qui seront mises en vigueur le 1er novembre prochain. Les entreprises devront dorénavant alerter les Canadiens si leurs renseignements personnels sont perdus ou volés à la suite d’une atteinte à la protection des données.
L’achat d’une cyber assurance pour particulier est possible, mais encore rare au Québec. Ces assurances peuvent couvrir la fraude à distance, le vol d’identité et le dommage occasionné par la divulgation d’informations personnelles. Il est également possible d’obtenir une protection contre le vol d’identité, généralement sur le contrat d’assurance habitation, qui permet d’amoindrir l’impact long terme d’une cyberattaque, parlez-en à votre courtier.
Chez les entreprises, autant PME que multinationales, l’urgence est à la protection. Selon le baromètre 2018 d’Allianz, les cyber incidents sont la préoccupation numéro 2 des entreprises à l’échelle mondiale et près de 80% des entreprises françaises ont été la cible de cyberattaques. Celles-ci peuvent prendre plusieurs formes, allant d’une fraude monétaire importante à une cyberattaque mondiale, comme celle WannaCry en 2017. Cette attaque a été le résultat d’un logiciel malveillant du type rançongicielle qui a touché plus de 150 pays et 300 000 ordinateurs commerciaux et a affecté des milliers d’organisations dont Honda, Fedex, la cour de justice de Sao Paulo, le Cambrian College en Ontario, Boeing commercial Airplanes et les gouvernants provinciaux de l’Inde, pour n’en nommer que quelques-uns.
Selon les résultats du PWC’s 2016 Global Economic Crime Survet, le cyber crime aurait coûté entre 50 000 $ et 5 millions à 16 % des organisations canadiennes et le pourcentage est passé de 5 % en 2012 à 12 % en 2016 pour les compagnies ayant dû débourser plus de 5 millions. Affectant les opérations, les primes d’assurance, la conformité, la productivité, la perception client, la valeur de la marque et la confiance actionnaire, le coût financier d’une cyberattaque a été évalué à plus de 900 000 $ par cyberattaque en 2016. Cette même année, les entreprises ont dû globalement débourser plus de 450 milliards de dollars suite à de cyberattaques.
Afin de minimiser l’impact de telles attaques, la sensibilisation aux cyber-risques doit devenir une priorité pour les entreprises. La mise à niveau de tous les systèmes d’exploitation et de logiciels ainsi que l’implantation de systèmes de contrôle des accès informatiques peuvent augmenter le niveau de difficulté de pénétration informatique de virus, logiciel malveillant ou autres. L’importance du facteur humain dans cet enjeu est primordial, non seulement les entreprises doivent-elles former et éduquer leurs équipes, mais elles doivent également développer des politiques de cyber sécurité fermes afin de réduire les failles humaines du système.
La cyber assurance permet aux entreprises de se savoir protégées et couvertes pour les pertes subies par le propriétaire de l’entreprise découlant de l’interruption d’exploitation, pour les pertes subies par les tiers, les frais encourus connexes à la violation d’une loi sur la protection de la vie privée, à la défense en matière réglementaire, aux pénalités ou aux amendes de l’industrie des cartes de crédit, ainsi que pour les dépenses pour services professionnels (ex. informatique, juridique, relations publiques et gestion de crises) et plus encore. Votre courtier en assurance des entreprises est les mieux outillé pour vous fournir davantage d’informations sur le sujet.
La prévention reste la meilleure façon de se protéger contre des incidents pouvant prendre des dimensions incontrôlables, il serait insoucieux de ne pas considérer la réalité dans laquelle nous évoluons. Protégez votre entreprise et vos clients, protégez-vous et renseignez-vous sur tous les moyens de réduire le risque. Parlez à un courtier.
Sources : Allianz, National post,Deloitte, Lepoint